Session en lac....

Il est 14 heures 35, je m'extirpe enfin de la pauvre 205 de mon collègue qui vient de faire plus de 100 kilomètres et qui a tourné pendant plus de 2 heures non stop sous un soleil de plomb chargée à bloc. Je m'empresse de sortir mon trolley, chose faite, bed chair, bivi, carry all, tapis de réception et fourreau viendront s'entasser dessus. Un sac d'habits et d'affaires de toilettes sur le dos, mes appâts dans un sceau de 10 Litres accroché par un mousqueton sur le devant de la brouette, et me voilà partit pour 4 jours et 3 nuits pour affronter les carpes mythiques qui hantes les fond de ce splendide lac...Le trajet est très fatiguant, le soleil tape, il fait plus de 30 degrés, les arrêts sont fréquents, je m'hydrate tant bien que mal avec la petite bouteille d'eau qui est dans un de mes sac.
J'arrive enfin sur le poste, en sueur et seul. Mon collègue est partit faire les course au supermarché du coin, il me rejoindra dans la soirée. Me voilà assis dans l'herbe, je récupère de cette transhumance. Ayant retrouvé mes esprits, je monte dans le plus gros arbre qui se situe au bord de l'eau, et à l'aide de mes polarisantes, j'observe ce qui se passe la dessous. Des tonnes de myriophylles du Brésil sont présentes, la pêche ne s'annonce pas facile, Ni une ni deux, me voilà en trin de monter mes cannes, montages discrets et solides sont de mises du fait de la clarté de l'eau et des herbiers, une fois mes piques enfoncés, je pose mes rod dessus, et à l'aide de ma canne à sonder je cherche les trouées d'herbiers, qui sont presque inexistantes.

Deux trouées étant trouvées, il me faut chercher un troisième spot qui pourrait accueillir mon troisième montage. Un petit plateau est présent sur ma gauche, mais il est quasiment impêchable, un tour de manivelle en plus, le sondeur revient de 2 mètres, et la, 2 mètres 50 d'eau ! C'est propre, pas de couche de vase, aucun herbier, le spot rêvé quoi ! Les cannes sont eschées de bouillettes squid / octopus en 20 et 24 mm, accompagnées d'un petit stick bourré de robin red et de diverses farines solubles et lancées sur les 3 spots. Montage de l'oval, installation de l'intérieur, et je boit un verre d'eau, qu'est-ce que ca fait du bien ! Le collègue me rejoint, il s'installe, la nuit tombe, nous mangeons enfin quelque chose. 23 heures sonne à ma montre, il est l'heure pour moi d'aller visiter mon sac de couchage, je suis crevé, cette après midi m'a épuisée. 3 heures 12, bip, j'ouvre les yeux, je voit la lumière rouge d'un de mes micron à travers la fenêtre de mon oval, je sort en quatrième vitesse, la led est encore allumée, le swinger monte d'un cran, redescend, ferrage et......c'est au bout !!! Une fois équipé de mes waders, je descend de l'eau pour avoir plus d'angle au niveau du combat, en effet les nombreux roseaux présents en bordure me gênent beaucoup. Le poisson n'a pas l'air de faire bien attention à moi, je n'arrive pas à retourner ce fish qui me semble lourd, je sens les herbiers qui s'accrochent sur ma ligne, si ça continu comme ça, c'est la décroche ou la casse assurée, je bloque un peu ma bobine de moulinet, et je bride, le poisson enchaine rush sur rush, mais à force, j'arriverai à la ramener au bord, j'éteins la lumière de ma frontale, la voilà qui se montre en surface, elle arrive au dessus de l'épuisette, et la voilà dedans !! Yesssssaaaa !!! Séance photo, et remise à l'eau de se sublime poisson !

Je ne replace pas la canne, par crainte d'effrayer les autres poissons présents sur le poste. C'est plein de mucus que je me recoucherai. Plus une touche pour le restant de la nuit. Nous savons que la journée ne donne rien du fait des températures très élevées (jusqu'à 60 degrés dans nos bivi). Nous retirons donc nos cannes, pour pouvoir nous reposer un peu, et ne pas être embetté par les bateaux qui ne cessent de passer en bordure, et l'utilisation des back lead étant impossible, nous avons pris la bonne décision. 17 Heures, un coup de marqueur pour retrouver les spot, et les cannes sont relancées. Nous mangeons un bon petit barbecue, tranquille. Un petit café avant d'allé se coucher, et au dodo. 1 heure 46 du matin, bip, même scénario, je sort en vitesse, et ferre ! C'est pendu, le poisson revient a fond sur moi, repars vers le large, revient sur moi, repars en travers, ouaaaa mis qu'est-ce que je tiens ?? au bout d'une bonne demi heure, nous voyons un beau glane clapper en surface, je tend le bras gauche pour le mettre à l'épuisette, et le plomb me frôle tout à coup l'oreille...et oui, vous l'aurez compris, je vient de décrocher ! GRRR la poisse !!! Je retourne me coucher des questions pleins la tête. Et si j'avais moins brider? Plus laisser de liberté au poisson? Aurait-je décroché? breff, c'est la faute à pas de chance. Le collègue m'enchaine un beau poisson durant le restant de la nuit, puis plus rien jusqu'à la fin de la session. Les poissons ont eu du mal de s'alimenter du fait des fortes chaleurs, mais on s'en est pas mal tiré, on a du être une des seules équipes à avoir faire du poissons sur le plan d'eau. J'ai des images et des souvenirs peins la tête, c'est sur, je reviendrai !!

Admin Messages : 43 Date d'inscription : 30/12/2009

bien jouer ma biche ta encore assuré superb poisson

merci grand !

bravo val t inquiète tu en verras des poissons de ce lac lol

il me tarde mat, il me tarde !

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